Princesse Cristina d'Espagne peut être nommé en cas de corruption

(Qu'est ce qui ce passe actuellement avec tout ses démission a qui la prochaine la reine d'Angleterre:)

Le roi Juan Carlos, la fille de chances d'être officiellement désigné comme suspect dans plusieurs millions d'euros scandale avant d'accusation possible



Princesse Cristina et son mari, Inaki Urdangarin. L'affaire de corruption intervient alors que de hauts responsables politiques espagnols appellent le roi Juan Carlos d'abdiquer. Photo: EPA

Comme un scandale financier engloutit la famille royale et les politiciens commencent à appeler son abdication, en Espagne d 'Roi Juan Carlos fait face à l'une des pires semaines de ses 37 ans de règne, avec les procureurs mis à demander au juge de nommer officiellement sa fille, la princesse Cristina en tant que suspect dans une plusieurs millions d'euros de fraude et de blanchiment d'argent cas .

La demande, qui serait une étape préliminaire à une éventuelle inculpation, est sur le point d'être faite la semaine prochaine et sera basé sur le témoignage de Diego Torres, maître de conférences d'affaires ancienne école qui est devenu le partenaire du mari de Cristina, Iñaki Urdangarin.

Semaine cauchemar Juan Carlos commence à Palma de Majorque, lorsque Urdangarin doit comparaître devant un juge d'instruction qui a demandé que lui et Torres déposer une caution conjointe de 8,1 M € (7 M £).

La taille des points de liaison pour les millions d'euros que - via une fondation dans laquelle la princesse a servi comme membre du conseil - les deux hommes qui auraient été obtenus à partir des contrats frauduleux avec des hommes politiques désireux de se baigner dans la gloire réfléchie de la royauté. Une partie de l'argent a été blanchi par l'intermédiaire aurait alors des comptes offshore.

"Si la princesse se trouve dans la station d'accueil, le coup au prestige de la monarchie sera énorme», a déclaré Miguel Bernad, chef de la très controversée d'extrême-droite mouvement Hands Clean qui a envoyé un procureur de joindre l'affaire et qui va poser le juge d'instruction José Castro a officiellement nommer la fille du roi en tant que suspect.

Castro a rejeté les demandes similaires avant, mais Bernad ledit nouvel élément de preuve avait jeté de sérieux doutes sur demande Urdangarin que sa femme avait une relation de non-intervention de la fondation. Urdangarin et Torres, qui ont été désignés comme suspects mais non inculpé, aussi nier tout méfait .

Le scandale grandissant qui entoure la fille du roi et de son mari, qui ont reçu le titre de ducs de Palma par le roi après son mariage avec les Jeux olympiques médaille joueur gagnant handball en 1997, a atteint un nouveau sommet en Urdangarin se prépare à comparaître devant Castro pour répondre plus de questions sur les offres de plusieurs millions de euros frappé par l'Institut soi-disant sans but lucratif Noos avec les gouvernements régionaux à Valence et les Baléares.

Ces questions seront probablement axées sur le témoignage donné par Torres semaine dernière - dont des dizaines de courriels qui auraient montrent que le roi a essayé d'aider son fils-frère terres potentiellement succulent, si juridique, contrats. Torres a aurait des centaines d'e-mails stockés, et a été peu à peu de les relâcher dans ce qui est largement perçu comme une tentative de faire pression sur la famille royale pour l'aider à éviter la punition.

E-mails transmis à la cour aurait comprennent au moins un de Zu Sayn-Wittgenstein Corinna, qui a fait les manchettes l'an dernier quand il a découvert qu'elle était au Botswana lorsque Juan Carlos, qui a quitté son épouse la reine Sofia derrière, s'est blessé lors d'un voyage d'éléphant de chasse . Le roi plus tard a fait des excuses sans précédent du public pour aller sur le voyage . Il n'y avait aucune suggestion de l'un des actes répréhensibles par Sayn-Wittgenstein.

Des sources proches du cas de le dire, dans la preuve la semaine dernière, Torres a également affirmé de hauts responsables politiques de Valence s'est rendu à Zarzuela palais du roi à Madrid pour discuter de futurs contrats avec son fils-frère. Un conseiller du palais qui a également siégé au conseil d'administration de la fondation, Carlos García Revenga, est également due à être interrogé par Castro, le samedi.

Le roi est dit être scandalisé par le comportement de son fils-frère et l'année dernière lui a interdit de représenter officiellement la famille royale. Le mois dernier, le profil personnel du duc a été effacé de la royale site . Un porte-parole pour le roi dit qu'ils n'avaient pas d'observation à formuler sur les éléments de preuve fournis par les e-mails et Torres, peut-être parce que certains journaux espagnols ont rapporté que les e-mails avaient peu de chances d'aboutir à Cristina d'être nommé en tant que suspect. L'un des politiciens Valence qui aurait rencontré Urdangarin pour parler affaires au Palais de la Zarzuela, Francisco Camps, a refusé la réunion.

«Il semble clair que le roi essayait d'aider dans les relations d'affaires de son beau-fils et sa fille", a déclaré Bernad.

Mécontentement à l'égard de la monarchie n'est plus confiné à son propre aveu partis républicains ou rightwingers, qui n'ont jamais pardonné au roi pour l'introduction de la démocratie et de la transformation de l'état que lui tendait dictateur, le général Francisco Franco à sa mort en 1975, lorsque la monarchie historiquement fragile de l'Espagne a été restauré pour la deuxième fois en un siècle.
Le mercredi, Pere Navarro, chef du parti socialiste en Catalogne, est devenu le premier homme politique principal pour appeler à Juan Carlos d'abdiquer en faveur de son héritier, le prince Felipe. "Nous avons besoin d'un nouveau chef de l'Etat à faire la transition du 21e siècle», at-il dit.

Alors que la direction du parti socialiste de Madrid a refusé de soutenir Navarro, de puissantes sections de la partie font pression pour une nouvelle loi sur la transparence afin d'inclure une clause obligeant le roi pour révéler les comptes détaillés des dépenses de la famille royale.

Problèmes croissants de la couronne espagnole a été dépeint de façon vivante au début du mois lorsque les travailleurs du conseil armé d'une échelle métallique et une plaque tourné dans une rue appelée Rambla dels Ducs de Palma de Majorque, près la cour de la ville.

Avec l'aide d'un foret de puissance, il n'a fallu que quelques minutes pour effacer les noms des ducs à partir d'un plan et d'ériger un nouveau signe de renommer la rue "La Rambla". "Et il serait mieux si ils ne montrent pas leurs visages autour de plus ici», dit un passant.

Source : Traduit de TheGuardian

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Le roi Juan Carlos rattrapé par le scandale


publié le 11/01/2013 



La popularité du roi d'Espagne auprès de ses sujets demeure fragile. Crédits photo : ALBERTO MARTIN/AFP

Le roi d'Espagne est cette fois victime d'une tentative de chantage de la part de l'associé de son gendre, tous deux poursuivis par la justice. Le nom d'une «amie intime» de Juan Carlos refait surface.

Madrid
Le roi n'avait vraiment pas besoin de cela. En difficulté dans l'opinion publique après une annus horribilis marquée, entre autres, par son safari au Botswana et les ennuis judiciaires de son gendre, Juan Carlos est désormais victime d'une tentative de chantage. Corruption, jupons et courriers électroniques, le cocktail détonant menace, selon le maître chanteur, de «mettre fin à la monarchie».

Ce dernier scandale qui plane sur la Maison d'Espagne emprunte précisément ses personnages aux deux affaires qui ont empoisonné son année 2012. L'époux de l'infante Cristina, Iñaki Urdangarin, est en effet empêtré dans un procès pour détournement de fonds publics. Urdangarin a opté pour la défense la plus discrète possible. Il ne parle que par l'intermédiaire de son avocat et a regretté que son comportement puisse nuire à la famille royale. Seulement le «gendrissime» n'est pas seul sur le banc des accusés. Et son associé, Diego Torres, ne prend pas de tels gants. Après avoir menacé en juillet dernier de divulguer «200 e-mails qui sont autant de bombes atomiques», il vient d'appuyer sur le détonateur.

Corinna Sayn-Wittgenstein, l'«amie intime» du roi
Selon les courriers électroniques apportés au dossier, la fondation Noos, que dirigeaient Torres et Urdangarin et qui se trouve au centre des accusations, a traité avec Corinna Sayn-Wittgenstein. L'ex-épouse d'un prince allemand est décrite dans la presse espagnole comme «l'amie» du roi. «Amie intime», précisent parfois les rédacteurs avec pudeur. Pour sa part, la quadragénaire suédoise nie toute relation sentimentale et se définit, dans les colonnes du New York Times, comme une «conseillère stratégique du gouvernement espagnol». Un titre qui n'engage qu'elle et qui rend Madrid perplexe.
Les Espagnols les moins friands de presse people ont découvert son existence lors du scandale de la chasse à l'éléphant. Car Corinna Sayn-Wittgenstein organise régulièrement des safaris en Afrique et serait à l'initiative du malheureux voyage de Juan Carlos au Botswana.

Les e-mails de cette dernière sont a priori anodins. Ils remontent à 2004, alors que, selon le journal El País, elle ne connaissait pas encore le roi. Dans un échange avec un employé de Noos, elle remercie chaleureusement la fondation d'avoir organisé son séjour à Valence.

Récupérer une popularité perdue
Seulement, en lâchant le nom de Corinna, Torres réussit à provoquer un esclandre. Non pas que, dans une subite éruption de puritanisme, les Espagnols rougissent à l'évocation d'une possible maîtresse, 
attribuée à un Bourbon déjà réputé coureur de jupons… Mais en associant son nom à celui du pire scandale qui ait touché la famille royale, Torres insinue que «l'amie du roi» est liée, de près ou de loin, à la corruption de Noos. Pis, il distille le soupçon qu'elle ait pu se faire valoir de ses royales intimités pour obtenir quelque bénéfice. Derrière ces insinuations, se dresse un chantage que l'associé du «gendrissime» ne cherche même pas à dissimuler. Soit on s'arrange pour que la justice le ménage, soit Torres continuera à distiller ses «bombes atomiques».

La boule puante est lancée au pire moment possible. Après l'année de tous les déboires, le roi tentait de reprendre l'initiative. Au palais de la Zarzuela, on disait même que Juan Carlos commençait à récupérer, dans des sondages confidentiels, sa popularité perdue. Ce dernier épisode met à nouveau à l'épreuve son capital de sympathie personnelle, le véritable ciment de la couronne espagnole.

Source : le figaro

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La «tendre amie» de Juan Carlos fait la une



Juan Carlos suivi de Corinna zu Sayn-Wittgenstein, à l'aéroport de Stuttgart en février 2006. Crédits photo : Queen/Queen/Crystal Pictures

Entre Corinna zu Sayn-Wittgenstein et son propre gendre, l'annus horribilis du roi d'Espagne n'est pas finie.

À Madrid
La «tendre amie» du roi d'Espagne est désormais un personnage public. Un énorme portrait de Corinna zu Sayn-Wittgenstein trônait ce dimanche à la une d'El Mundo, le deuxième quotidien le plus vendu du pays. À sa gauche, le titre principal du jour, tiré d'une conversation, apparemment très brève, entre la consultante internationale - c'est ainsi qu'elle se présente - et l'envoyée spéciale du journal. 

«J'essayais seulement de trouver un emploi digne pour Iñaki», déclare la princesse - un titre obtenu lors de son mariage avec un prince allemand dont elle est aujourd'hui divorcée.

Corinna, comme l'appellent les Espagnols, revient ainsi sur la sombre affaire de corruption, de détournement de fonds et d'évasion fiscale dans laquelle est empêtré le gendre de Juan Carlos Ier, Iñaki Urdangarín. Et, plus précisément, sur les accusations de l'ex-associé d'Urdangarín, Diego Torres. Ce dernier, qui codirigeait l'institut Noos soupçonné de malversation, a révélé un échange d'e-mails entre le duc de Palma - le titre d'Urdangarín depuis son mariage avec l'infante Cristina - et la princesse germano-danoise. Cette dernière aurait accepté de transmettre le CV d'Urdangarín à une fondation sportive et caritative, Laureus, avec pour objectif de le faire nommer président de la branche espagnole. Un emploi assorti d'un salaire statutaire de 200.000 euros annuels, qu'elle espérait élever à 250.000.

Corinna explique aujourd'hui qu'elle a agi à titre gratuit, avec pour seul dessein de procurer à Urdangarín«un emploi compatible avec sa position». L'ancien champion de handball disposait, selon elle, d'«un background olympique qui correspondait parfaitement au type de travail que mène Laureus».

Objet de plaisanteries
Ce qui vaut à Corinna de ravir les grands titres aux derniers chiffres de la crise ne serait donc pas les petits secrets d'alcôve du roi d'Espagne, mais les épais dossiers judiciaires du duc de Palma. Voilà en tout cas pour l'explication officielle. Mais en étirant les trois ou quatre phrases prononcées par la princesse sur toute sa une, une double page intérieure et l'éditorial, El Mundo en fait beaucoup. Sans compter la promesse d'une «seconde partie» ce lundi. Il suffit de lire l'un des sous-titres de la première page pour apercevoir l'autre appât offert au lecteur: «La princesse admet qu'une relation de “tendre amitié” l'unit au roi. “Je suis une femme discrète et loyale”.»

La plupart des Espagnols ont appris l'existence de cette pimpante quadragénaire et de sa «tendresse» pour leur chef d'État lors du scandale de la partie de chasse à l'éléphant de Juan Carlos. Car, selon la presse, c'est elle qui aurait organisé le coûteux safari au Botswana qui s'était soldé par la fracture d'une hanche royale. Les Espagnols ne sont pas connus pour être prudes ou puritains, et les aventures extraconjugales prêtées à leur souverain sont l'objet de plaisanteries innombrables et de confidences invérifiables. Mais après une année qualifiée d'«annus horibilis», Juan Carlos espérait un peu de répit. Car, selon les sondages, l'opinion publique commence à s'exaspérer des frasques de la Maison d'Espagne. Ce vendredi, un porte-parole du palais a même dû démentir que le roi, affaibli par des ennuis de santé, songe à abdiquer en faveur de son fils Felipe.

En allant chercher sa «tendre amie» dans sa résidence à Monaco, El Mundobrise la bienveillante discrétion qui prévalait dans la presse espagnole. Cette une contrecarre en plus la stratégie médiatico-judiciaire. Car samedi, Urdangarín avait protégé sa belle-famille en affirmant devant le tribunal de Palma de Majorque: «La Maison royale n'a pas conseillé, autorisé, ni facilité les activités que je menais à l'institut Noos.» Largement reprises dans la presse, ces déclarations sont aujourd'hui éclipsées par l'apparition de Corinna.

Source : le figaro

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Affaire : Juan Carlos et Cristina balancés par l'associé d'Iñaki Urdangarin



Samedi 23 février, son gendre Iñaki Urdangarin, empêtré jusqu'au cou dans une très encombrante affaire de détournement de fonds (5,8 millions d'euros lors de sa présidence de l'organisme à but non lucratif Instituto Noos, de 2004 à 2007), doit à nouveau se présenter devant le juge majorquin José Castro, en charge de l'instruction, qui l'a inculpé en 2012 et veut à présent l'entendre sur des présomptions de fraude fiscale (470 000 euros au minimum sur la période 2007-2008). Quasiment un an jour pour jour après s'être rendu, le visage émacié et blême, au tribunal de Palma de Majorque pour deux journées d'audition marathon sur le dossier accablant dit "Palma Arena", la situation de l'époux de l'infante Cristina, revenue vivre en Espagne avec sa famille l'été dernier pour préparer au mieux le procès, risque bien de s'aggraver encore. Il pourrait surtout continuer d'entraîner dans sa chute la famille royale et le roi, dont la cote de popularité a été sévèrement impactée par les scandales de 2012 (et celui-ci notamment) malgré une nouvelle mise au ban de son gendre et des tentatives peu subtiles de réconciliation avec l'opinion depuis le début d'année.

"L'infante était au courant", "le roi donnait son feu vert" : l'heure du grand déballage a sonné !
Car, après le travail des enquêteurs et les faits de l'investigation, le grand déballage reste à venir. En fait, il a déjà commencé, et il mouille la Maison royale : le 16 février, avec une semaine d'avance sur Iñaki Urdangarin, Diego Torres, son ancien associé à l'Instituto Noos, également inculpé, était entendu par le juge José Castro, après un premier rendez-vous manqué en 2012 entre l'homme, qui s'était défaussé, et le magistrat. Depuis un an, sentant passer le vent du boulet, Diego Torres promettait de faire des révélations à charge pour la famille royale. Dernièrement, tandis que le juge réclamait une colossale caution solidaire de 8,1 millions d'euros (8 189 448 euros précisément, soit les sommes détournées plus un tiers du montant et des intérêts) pour les deux ex-associés mis en examen, il promettait détenir des e-mails dévastateurs prouvant l'implication du fidèle assistant personnel de l'infante Cristina, Carlos Garcia Revenga, et la famille royale. Dans sa déposition, samedi 16 février, dont un reporter du Figaro rapporte les éléments clés, l'homme a livré près de 200 mails échangés avec Iñaki Urdangarin et a pris soin de charger l'infante Cristina, que les avocats de son époux Iñaki avaient pourtant pris grand soin de dédouaner il y a quelques semaines, en réponse aux effets de teasing de Torres. "Nous étions cinq à siéger au conseil d'administration [de l'Instituto Noos]", a-t-il rappelé, pointant du doigt l'infante, seule du lot à ne pas avoir fait l'objet d'une mise en examen (ce que 84% des Espagnols approuveraient, selon un sondage El Mundo), a contrario de son mari, de Torres et son épouse, et de Carlos Garcia Revenga. Et face à un Iñaki Urdangarin qui a pris le parti de charger son ancien associé, Diego Torres, professeur d'économie de son état, se rebiffe en affirmant : "Iñaki me rapportait continuellement que l'infante était au courant et qu'elle lui avait fait tel ou tel commentaire."

Pire encore, il assure dans les grandes largeurs que Juan Carlos Ier était parfaitement au courant des activités de l'Instituto Noos et, même, y contribuait d'une certaine manière. Chaque opération était "supervisée, chapeautée et contrôlée" par la "Casa Real", qui donnait même son "feu vert", se permet-il d'ironiser : "Nous n'avons commis aucun délit, la preuve, tout ce que nous faisions recevait le feu vert de la Maison royale", dit Torres, qui évoque carrément un sponsor obtenu grâce à l'intervention du souverain ou encore une réunion au palais de la Zarzuela avec la maire de Valence et le président de région pour l'obtention de subventions pour la création d'un forum sportif.

En janvier 2013, le juge José Castro rendait un rapport accablant sur l'affaire de l'Instituto Noos, organisme à but non lucratif créé pour la mise au point d'un congrès international du tourisme et du sport, dans laquelle quatorze personnes (dont l'ancien président des Baléares Jaume Matas) ont été mises en examen. Le procureur de la lutte anticorruption Pedro Horrach y dénonçait une activité qui était en fait un "délit prémédité", se basant sur des décisions administratives "arbitraires et injustes" - le duc de Palma et son associé, qui ont créé deux sociétés écrans pour pouvoir répondre aux appels de subventions publiques, étaient parvenus à détourner, avec la complicité de responsables de diverses administrations publiques, 5,8 millions d'euros provenant essentiellement de collectivités territoriales, 

par le biais de factures gonflées et de prestations fictives notamment. Procédé qu'avait mis au jour le Bureau Anticorruption espagnol, s'appuyant notamment sur ses découvertes lors d'une perquisition en 2011. L'agence gouvernementale avait également décelé que l'époux de l'infante Cristina avait envoyé d'importantes sommes vers des paradis fiscaux.

En décembre 2011, un mois après l'éclatement de l'affaire de l'Instituto Noos dans les médias ibériques, certaines sources avançaient que le souverain était effectivement au courant des manoeuvres frauduleuses de son gendre. C'est même lui qui, sentant le danger, aurait intimé au mari de sa fille cadette d'abandonner la présidence de l'association, puis d'accepter un poste chez Telefonica, qui le muta loin de la péninsule, à Washington, en 2009. Concernant Iñaki Urdangarin, ancienne gloire du handball espagnol, les carottes semblent cuites depuis un moment ; concernant son beau-père le roi, l'eau bout...

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LE GENDRE DE JUAN CARLOS D'ESPAGNE DEVANT LE JUGE



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Le gendre du roi d'Espagne, Iñaki Urdangarin, à sa sortie du palais de justice à Palma de Majorque le 23 février 2013
[Jaime Reina / AFP]

Le gendre du roi d'Espagne, Iñaki Urdangarin, a tenté de protéger la Maison royale de toute implication dans ses activités professionnelles suspectes, lors de sa comparution samedi devant un juge des Baléares chargé d'une enquête sur un scandale de corruption qui éclabousse la monarchie.

Iñaki Urdangarin, un ancien champion olympique de handball reconverti en homme d'affaires, âgé de 45 ans, a parcouru à pied, vêtu d'un manteau gris et d'une écharpe rayée, accompagné de son avocat, les quelques mètres séparant sa voiture de l'entrée du tribunal de Palma de Majorque.

L'époux de la fille cadette du roi Juan Carlos, l'infante Cristina, est soupçonné d'avoir détourné plusieurs millions d'euros d'argent public via l'institut Noos, une société de mécénat qu'il a présidée entre 2004 et 2006.

Mais devant le juge José Castro, Iñaki Urdangarin a tenu samedi à éloigner le soupçon de la Maison royale, marquant une frontière très nette entre la famille de son épouse et ses activités professionnelles.
"Je déclare que la Maison royale n'a pas donné son avis, ni conseillé, autorisé ou soutenu les activités que je menais pour l'Institut Noos", a-t-il déclaré avant sa déposition.



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Diego Torres (L) et sa femme, Ana Maria Tejeiro, arrivent au tribunal de Palma de Majorque, aux Baléares, le 16 février 2013
[Jaime Reina / AFP/Archives]

Il dément ainsi le compte-gouttes de révélations déversé par la presse, via des courriers électroniques qui lui sont attribués, semblant indiquer que le roi Juan Carlos avait soutenu son gendre et suivi de près sa carrière d'homme d'affaires.

Interrogé il y a une semaine par le même juge, son ex-associé, Diego Torres, soupçonné comme lui dans cette affaire, aurait livré ces courriers au magistrat.

Ces révélations sont embarrassantes pour une Maison royale qui tente depuis la fin 2011, en marquant une frontière entre les activités professionnelles d'Iñaki Urdangarin et le reste du palais, de tenir à distance la famille, et surtout l'infante, de l'enquête visant son époux.

Mais à Palma de Majorque, le juge Castro continue à empiler méticuleusement les pièces de son dossier sur le scandale qui l'a déjà conduit, il y a un an, à convoquer Iñaki Urdangarin. Et l'enquête se rapproche du cercle le plus proche du pouvoir royal.

Le gendre du roi, qui a quitté le tribunal après quatre heures d'audition, a été suivi, dans le bureau du juge d'instruction, par Carlos Garcia Revenga, secrétaire particulier et homme de confiance des infantes, Cristina et sa sœur aînée Elena.

"Bien plus qu'un secrétaire", selon le journal El Pais, Carlos Revenga est le seul employé de la Maison royale à avoir le privilège de tutoyer les infantes.



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Le gendre du roi d'Espagne, Iñaki Urdangarin, arrive le 23 février 2013 au tribunal de Palma de Majorque, aux Baléares
[Jaime Reina / AFP]

Il devait s'expliquer sur le poste qu'il occupait à l'institut Noos et sur "le travail de conseiller qu'il pourrait avoir fourni" au gendre du roi, selon une source judiciaire.

Mince et élégant, devenu duc de Palma par son mariage en 1997 avec Cristina, Iñaki Urdangarin a longtemps incarné le gendre idéal avant de tomber en disgrâce, au point de disparaître des photos officielles de la famille royale.

Ce nouvel épisode judiciaire ne pouvait tomber à un plus mauvais moment pour le roi qui, à 75 ans, multiplie les ennuis de santé. Le 3 mars, il sera opéré d'une hernie discale, sa septième intervention en moins de trois ans.

Appuyé sur des béquilles depuis une opération à la hanche en novembre, le roi à la démarche hésitante cède désormais de plus en plus souvent la place, aux cérémonies officielles, au prince héritier Felipe, qui vient de fêter ses 45 ans et semble le seul à même d'assurer la pérennité de la monarchie.
Vendredi, répondant à des rumeurs sur l'éventualité d'une abdication, la Maison royale a publié un démenti, affirmant que le roi "n'avait aucune intention d'abdiquer".

La porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, est même intervenue pour rappeler le rôle de la monarchie, "en particulier du roi", dans la "stabilité politique" de l'Espagne depuis la fin de la dictature franquiste en 1975.

Mais dans une Espagne minée par la rigueur sociale et le chômage, l'opinion publique ne pardonne plus les scandales de corruption qui éclaboussent les plus hauts symboles de l'Etat, et surtout la monarchie, longtemps réputée intouchable.

Source : direct matin






Commentaires

  1. Anonyme28.2.13

    bonsoir,

    a quoi sert la royauté, issue d une lignée a genes, spéciaux, parait il; ils ne servent a rien dans ce monde. et pire , c est corruption et rien d exemplaire! il faut les chasser de leur trone,et récupérer tout l argent qu'ils ont vole au peuple! et cela partout ou, ils règnent , se croyant au dessus des lois, finito, messirs dehors

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