Richard Branson a été invité chez la mère d'un chauffeur de taxi

Le jour où Richard Branson a été invité chez la mère d'un chauffeur de taxi



Sir Richard Branson

Dans «Screw It, Let’s Do It! », le patron charismatique de l’empire Virgin, Sir Richard Branson, indique quelques uns des principes qui l’ont guidé au cours de sa carrière.  L’un de ces principes auxquels il ne déroge jamais est de toujours rester poli et de manifester de l’intérêt pour tous ses interlocuteurs, même lorsqu’ils sont très humbles.

Branson explique qu’à ses débuts, il avait été au Japon, et qu’il avait rencontré des hommes d’affaires de l’industrie des médias. Il s’était souvenu que ces hommes l’avaient toujours écouté et traité avec beaucoup de courtoisie et de patience, alors qu’il n’était qu’un débutant désargenté avec des idées extravagantes. Une leçon qui s’est révélée étonnamment judicieuse lorsqu’il est monté dans un taxi londonien alors qu’il avait un rendez-vous d’affaires pour sa maison de disques Virgin Records.


Il était déjà en retard… Mais le chauffeur de taxi l’avait reconnu :

« Oy I know you. You're that Dick Branson who runs that record label. » (‘Eh ! Je vous connais. Vous êtes ce Machin Branson qui dirige cette maison de disques’), lui dit-il.


«Oui, c'est vrai », répondit Branson.

« Eh bien, n'est-ce pas mon jour de chance. Avoir M. Branson dans mon taxi ».

Branson aurait voulu pouvoir étudier les documents qu’il avait emportés avec lui, mais le chauffeur de taxi était très en verve... Ses bavardages tombaient on ne pouvait plus mal. Le chauffeur de taxi lui expliqua qu’en plus de son travail de 'cabbie', il était batteur dans un groupe pop. Il demanda à Branson s’il était d’accord pour écouter un échantillon de sa musique. A cette époque, Branson était constamment sollicité par des artistes débutants qui lui proposaient d’écouter leurs œuvres, dans l’espoir qu’il décide de les produire. Mais comme il voulait rester poli, il se contenta de répondre : « That would be lovely » (‘ça serait vraiment bien’).

Estimant que Branson avait l’air fatigué, le chauffeur de taxi lui suggéra de passer boire une tasse de thé à la maison de sa mère, qui se trouvait à proximité. Branson était en retard, mais il n’eut pas le cœur de refuser. Tandis qu’il l’y conduisait, le chauffeur démarra la lecture de la cassette de son enregistrement. Branson ne devait jamais le regretter. Il entendit les paroles « I can feel it coming in the air tonight… »
La voiture s’arrêta et le chauffeur de taxi vint lui ouvrir la porte. C’était Phil Collins.


Source : express.be

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