Manifestations en Bulgarie reflètent celles de la Turquie, l'Egypte, le Mexique, l'Espagne et le Brésil

Il ya un ensemble de beaucoup de gens malheureux sur cette planète,
Les citoyens de la Bulgarie sont mécontents de leur gouvernement et ont jeté des tomates et des œufs au législateur, mais l'histoire qui suit révèle un côté plus sérieux.


Les protestations de Bulgarie effondre, gouvernementaux au milieu du chaos
Le gouvernement bulgare a été officiellement dissoute mercredi avec la démission du Premier ministre Boïko Borisov alors que des milliers sont descendus dans la rue pour protester contre les factures élevées d'électricité et la baisse du niveau de vie.

 Le pays, qui a rejoint l'UE en 2001, reste le membre le plus pauvre de l'Union après une transition longue et mouvementée au capitalisme.

La première victime de la crise en cours est devenu le ministre bulgare des Finances Simeon Djankov - un ancien fonctionnaire très respecté de la Banque mondiale qui a entrepris des réformes économiques douloureuses et les mesures d'austérité. Djankov a démissionné mardi en milieu de protestations croissantes dans la capitale de Sofia où les gens présentant des insignes qui lisent "Mafia" et "casser les monopoles" étaient un ralliement contre le manque de transparence et les pratiques monopolistiques dans le secteur de l'énergie.

Comme la manifestation nationale régulièrement retourné contre "tout et de tous,« de violents affrontements avec la police faisant au moins 25 blessés à Sofia qui a augmenté la pression sur la direction de Borisov trois mois avant la fin officielle de son mandat.

Borisov, connu pour sa ligne dure  modèle, qui a réalisé avec succès des projets d'infrastructure ambitieux et programmes de l'UE. Toutefois, la hausse du chômage et la flambée des coûts de la vie ont mis des millions de Bulgares sur le bord de la pauvreté dans un pays où le salaire mensuel moyen continue d'être inférieur à 400 euros par mois.

Dans un geste surprise mercredi le Premier ministre Borissov a annoncé officiellement sa démission, disant: «Je suis incapable de voir le sang dans les rues. Les gens nous ont mis au pouvoir et aujourd'hui, nous donnons de nouveau à eux. "Son parti GERB centriste ne participera pas à la formation d'un nouveau gouvernement qui laisse beaucoup de questions ouvertes sur la stabilité politique du pays.

Le président bulgare Rosen Plevneliev adressé à la nation et a annoncé ses efforts pour mettre sur pied un gouvernement intérimaire jusqu'à ce que les élections puissent avoir lieu ce printemps.
Malgré la démission du cabinet des affrontements violents à Sofia  intensifié mercredi soir alors que les manifestants réclament la sortie de l'ensemble de la classe politique.

Un homme de 36 ans s'est immolé par le feu dans la ville de Varna où des manifestations exigent la démission du maire Kiril Yordanov. Yordanov est actuellement à son quatrième mandat consécutif et a occupé ce poste depuis 1999.

Le manque de nouvelles idées et solutions ont paralysé le vieillissement et la classe politique de complaisance de la Bulgarie. Plus de trois millions de Bulgares, qui représente près de 40% de la population totale, ont quitté le pays depuis la chute du communisme à la recherche d'une meilleure éducation et les possibilités d'emploi.

Ceux qui sont restés dans le pays ont régulièrement vu leurs rêves post-communisme disparaitre dans la corruption, les scandales politiques et la montée du chômage chez les jeunes.
Des manifestations similaires ont été provoqués en Slovénie, où le gouvernement a du mal à rester au pouvoir. Un manifestant, Miha Borovovec, a déclaré: «Ce gouvernement est totalitaire, il est corrompu, il prend notre pays vers le bas. C'est pourquoi je suis ici; cette autorité va détruire notre pays ».
Pourtant, les manifestations actuelles pourraient effectivement donner de l'espoir pour l'avenir de la Bulgarie, comme beaucoup de jeunes Bulgares s'attendre à mieux de leur gouvernement et ont montré qu'ils avaient l'intention de faire quelque chose à ce sujet. La dissolution du nouveau gouvernement pourrait s'avérer un point de départ crucial du prochain chapitre de l'histoire du pays.

Des Jours de protestations et la colère du public sur les factures d'énergie élevées en Bulgarie ont forcé le gouvernement de droite de Boïko Borissov à démissionner, mais le mouvement n'ont pas réussi à calmer les foules, marre de faibles normes de vie et la corruption endémique. Des dizaines de milliers de Bulgares ont manifesté dans plusieurs villes du pays des Balkans, dimanche, pour dénoncer les mesures d'austérité et la corruption qui sévit dans l'Etat membre le plus pauvre de l'Union européenne.

Les manifestants poussent des benne à ordures où ils saffrontement avec la police anti-émeute lors d'une manifestation dans le centre de Sofia, le 17 Février 2013. Les manifestants ont jeté des pierres, des pétards, des bouteilles, des oeufs et des tomates sur la ligne de police postés au siège social de la langue tchèque producteur d'électricité CEZ et le bureau du président pour protester contre exorbitants des factures d'électricité de janvier dans undes pays le plus pauvre de l'UE, alors que le gouvernement se traîne les pieds sur la libéralisation du marché de l'énergie. 

DIMITAR DILKOFF / AFP / Getty Images

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Egypte: des dizaines de milliers de manifestants réclament le départ du président


Egypte : des milliers de manifestants anti-Morsi place Tahrir
  • Des milliers de manifestants hostiles au président islamiste égyptien Mohamed Morsi réclamaient dimanche 30 juin 2013 sa démission face à ses partisans également mobilisés, faisant craindre de nouvelles violences un an après sa prise de fonctions. Durée: 00:52.
LeMonde.fr - il y a 37 minutesDes dizaines de milliers d'Egyptiens sont descendus dans la rue au Caire et en province dimanche, premier anniversaire de l'arrivée au pouvoir du président Mohamed Morsi, pour l'accuser de gouverner au seul profit des islamistes et réclamer sa dé démission.

Sur la place Tahrir dans le centre du Caire, site emblématique de la révolte qui fit chuter le régime de Hosni Moubarak en février 2011, la foule a afflué en scandant "le peuple veut la chute du régime".
De nombreux manifestants brandissaient des cartons rouge portant l'inscription "dégage" à l'adresse du président, issu du mouvement des Frères musulmans.

"C'est une deuxième révolution, et Tahrir en est le symbole", affirmait Ibrahim Hammouda, un charpentier de Damiette (nord) venu participer aux rassemblements dans la capitale.
Des manifestations anti-Morsi ont également lieu à Alexandrie (nord), deuxième ville du pays, à Menouf et Mahallah, dans le delta du Nil, ainsi qu'à Port-Saïd et Suez, sur le canal du même nom, ou encore dans la ville natale de M. Morsi, Zagazig, au nord-est du Caire.

Redoutant de graves troubles dans cette épreuve de force, l'armée et la police se sont déployées à travers le pays pour renforcer la protection des installations vitales, notamment du canal de Suez.
Alors que des heurts entre pro et anti-Morsi ont fait huit morts cette semaine dont un Américain, les militaires se sont dit garants de la stabilité du pays si le climat de crise dégénérait.
Le gros des manifestations est attendu en fin d'après-midi et en soirée, avec plusieurs défilés anti-Morsi qui doivent converger vers le palais présidentiel à Héliopolis.

Non loin delà, dans le quartier de Nasr City, des militants islamistes campent depuis vendredi pour défendre la "légitimité" du premier chef de l'Etat égyptien à avoir été librement élu.
Le Parti de la liberté et de la justice, émanation des Frères musulmans, a appelé à une "mobilisation générale" pour soutenir M. Morsi, premier président civil et islamiste du pays.

Les manifestations islamistes semblaient toutefois, dimanche après-midi, nettement moins nombreuses qu'au cours des derniers jours, et largement éclipsées par celles de l'opposition.
"Jour du jugement"
Cette journée constitue le point d'orgue de la campagne Tamarrod (rébellion en arabe), le mouvement à l'origine des appels à manifester en masse pour réclamer le départ de M. Morsi le jour même de l'anniversaire de son investiture.

Tamarrod, soutenu par de nombreuses personnalités et mouvement de l'opposition laïque, libérale ou de gauche, assure avoir collecté plus de 22 millions de signatures pour une présidentielle anticipée, soit plus que le nombre d'électeurs de M. Morsi en juin 2012 (13,23 millions).
Après un an d'une présidence mouvementée, déjà marquée par plusieurs crises, M. Morsi vit son "Jour du jugement", titraient dimanche certains journaux.

Le quotidien al-Tahrir, proche de l'opposition, barrait sa une d'un "dégage", le slogan des manifestants.
Le climat persistant de crise qui règne en Egypte, pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 80 millions d'habitants, pèse lourdement sur une économie marquée par une inflation et un chômage en hausse, et une chute de sa monnaie.

Les adversaires de M. Morsi dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir destinée à instaurer un régime idéologiquement et politiquement dominé par les islamistes, ainsi que son incapacité à relancer l'économie.

Ses partisans en revanche soulignent qu'il puise sa légitimité dans la première élection présidentielle libre de l'histoire de l'Egypte. Ils accusent l'opposition laïque de vouloir un "coup d'Etat", et de faire le jeu des nostalgiques de l'ancien régime.

Mesures de précaution
L'opposition a refusé l'appel au dialogue, jugé de "pure façade", lancé cette semaine par M. Morsi pour qui la polarisation extrême du pays pourrait conduire au "chaos".
Et samedi, Mohamed El Baradei, l'une des figures de l'opposition, a appelé le président à "écouter le peuple" et à laisser se tenir une présidentielle anticipée avant la fin de son mandat en juin 2016.
Le même jour, le président américain Barack Obama demandait à M. Morsi et à l'opposition d'engager un dialogue "plus constructif".

Craignant des dérapages violents, le département d'Etat a annoncé le départ d'une partie de son personnel diplomatique et conseillé aux Américains de différer tout voyage non-indispensable en Egypte.

Plusieurs pays, dont la France et la Grande-Bretagne, ont diffusé des consignes de prudence à leurs ressortissants, leur recommandant d'éviter les rassemblements ou de limiter leurs déplacements.
La crainte d'une aggravation de la crise provoque en outre depuis plusieurs jours une ruée des automobilistes sur les stations service, et pousse de nombreux Egyptiens à faire des provisions.

Dimanche, premier jour de travail de la semaine, de nombreuses entreprises et bureaux étaient fermés par mesure de sécurité.

Sorce: yahoo

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Mobilisation massive à Istanbul après la mort d’un manifestant kurde


Nouvelle manifestation de colère place Taksim à Istanbul. Des milliers de personnes ont scandé des slogans hostiles au gouvernement ce samedi. Au coeur des protestations, la mort d’un manifestant kurde de 18 ans tué la veille par les forces de sécurité dans un village du sud-est du pays. L’armée a ouvert le feu contre plusieurs centaines de personnes qui protestaient contre l’agrandissement d’un camp militaire à Lice, une région à majorité kurde.

“La paix ne s‘établira pas avec davantage de forces de l’ordre. La paix viendra avec davantage de droits, de liberté et de démocratie mais ils ont tiré sur les personnes qui défendent ces principes”, s’insurge cette représentante de la communauté kurde. “Des soldats ont ouvert le feu sans sommation sur des villageois”.

Une version contestée par les autorités turques qui ont annoncé l’ouverture d’une enquête sur ces événements. En fin de soirée, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les protestataires. La place Taksim est depuis bientôt un mois l‘épicentre d’un mouvement réclamant le départ du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

Source : Euronews

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Brésil : les étudiants mènent la fronde dans la rue


Une pluie intense de grenades lacrymogènes est tombée jeudi soir aux abords du stade de football de Fortaleza, dans le nord-est du Brésil. C’est la manifestation qui a le plus dégénéré dans le pays, en marge de la demi-finale de la Coupe des Confédérations. Des étudiants, en majorité, ont dénoncé la corruption de la classe politique. Des pierres et des bouteilles ont été lancées contre la police, qui a riposté également avec des balles en caoutchouc. Au moins sept personnes ont été blessées, plus de 70 ont été arrêtées.

A Rio de Janeiro, une autre manifestation s’est déroulée pacifiquement. 5.000 étudiants, ouvriers, membres du personnel de sécurité publique, entre autres, ont défilé. La coalition au pouvoir au Brésil, et la présidente Dilma Rousseff essaient de calmer les esprits en proposant un référendum sur une réforme du financement des campagnes électorales. L’opposition dénonce une “manoeuvre de diversion”, et la population, déçue, reste dans la rue.

Source : Euronews

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Une grève générale très suivie au Portugal, sous les yeux de la Troïka



C’est contre les politiques d’austérité que les deux confédérations syndicales du pays ont organisé manifestations et débrayages ce jeudi.

Ainsi, cinq millions de personnes auraient participé à cette deuxième grève nationale organisée conjointement depuis celle de novembre 2011.

“On ne peut plus supporter l’austérité, trop c’est trop, s’exclame cette manifestante. Je suis sans emploi, pour la seconde fois, les commerces ferment, il n’y a nulle part où travailler”.

Une semaine de travail qui passe de 35 à 40 heures, 30.000 postes supprimés : pas question pour les fonctionnaires portugais de laisser passer ça… Et l’occasion aussi d’une belle démonstration de force, au moment où la Troïka des bailleurs de fond du pays est à Lisbonne pour travailler sur le plan de sauvetage financier de 78 milliards accordé en mai 2011.

Les politiques de rigueur ont, de fait, entraîné une récession plus importante que prévu, 2,3% cette année.

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Espagne: manifestation contre «la fraude et les abus bancaires»


Des manifestants défilent, le 22 juin 2013 dans les rues de Madrid, contre "la fraude et les abus bancaires" en Espagne (Photo Dani Pozo. AFP)Par AFP

Au son des sifflets et des couvercles de casseroles, plusieurs centaines de personnes ont défilé samedi à Madrid pour dénoncer «la fraude et les abus bancaires», visant notamment les taux d’intérêts plancher des crédits ou les «preferentes», titres financiers à hauts risques vendus à des particuliers qui ont quasiment tout perdu avec la crise.

Plusieurs rassemblements similaires étaient prévus dans une vingtaine d’autres villes du pays, à l’appel notamment de l’association de défense des petits épargnants Adicae.

«La marée des consommateurs contre les fraudes financières. Changeons la banque», proclamait la grande banderole en tête du cortège.

Bankia, née de la fusion de sept caisses d’épargne et dont la quasi-faillite a précipité une aide européenne au secteur bancaire espagnol de 41,3 milliards d’euros, était particulièrement visée, ses actions et ses «preferentes» ayant perdu une grande partie de leur valeur et ruiné de nombreux retraités qui y avaient placé leurs économies.

«Bankia escroque et vole ses clients», «contre la fraude des +preferentes+», pouvait-on lire sur les pancartes vertes et roses brandies par les manifestants, dont de nombreux retraités, qui ont défilé sur une grande artère du centre-ville.

«Dehors les crédits pourris, les taux planchers et les abus bancaires», accusaient d’autres pancartes sur fond jaune.

Les manifestations de ce type se sont multipliées ces derniers mois avec l’éclatement du scandale des «preferentes» qui ont touché des centaines de milliers de personnes.

Les associations ont également dénoncé les «taux plancher» de certains crédits immobiliers à taux variables. Les banques privée BBVA et nationalisées NovaCaixaGalicia et Cajamar, ont annoncé la suppression de cette clause jugée «abusive» par le Tribunal suprême dans les cas où les débiteurs n’ont été suffisamment informés.

Mais d’autres, comme Bankia, Santander, Banco Sabadell ou Banco Popular ont décidé de ne pas les supprimer.

Plusieurs ex-dirigeants bancaires, comme l’ex-vice président du gouvernement PP et ex-PDG de Bankia, Rodrigo Rato, emblématique de la gestion des caisses d’épargne, sont poursuivis en justice.
Cinq ex-hauts responsables de la Cam, une autre caisse d’épargne renflouée avec 2,8 milliards d’euros de fonds publics, sont eux soupçonnés d’escroquerie et d’abus de biens sociaux pour avoir notamment octroyé des crédits douteux et des conditions de départ mirifiques à certains.

Source : Liberation.fr

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