Les Dangers Du Sels d’aluminium dans les vaccins


Des scientifiques clament que les sels d’aluminium qui entrent dans la composition des vaccins pourraient avoir des effets néfastes pour la santé. De plus en plus d’études semblent montrer que le métal ne se dissoudrait pas comme on le pensait dans l'organisme mais qu’il s’accumulerait dans le système nerveux central, causant une maladie rare appelée myofasciite à macrophages. 

(Voir aussi l'article sur le fluor et sa composition ICI)

Et si les sels d'aluminium des vaccins étaient dangereux ? Cela poserait un grave dilemme pour la santé publique, car ces traitements préventifs connus depuis Louis Pasteur ont permis d'éradiquer bon nombre de maladies et contribuent très fortement à la diminution de la mortalité infantile. C'est pour cela qu'un moratoire sur la vaccination paraît improbable. 



© Pascal Dolémieux, Sanofi Pasteur, Flickr

Des chercheurs ont appelé lundi 12 novembre à la poursuite des recherches sur la nocivité des sels d'aluminium employés comme adjuvants dans la grande majorité des vaccins.

Technique utilisée depuis des années, l'ajout d'une très petite dose d'aluminium dans les vaccins a pour rôle de stimuler la réaction immunitaire. Mais alors qu'on pensait que l'aluminium se dissolvait spontanément dans les tissus et n'avait pas d'effet toxique, des études commencent à démontrer le contraire.

« Les études expérimentales ont montré qu'une partie de l'aluminium injecté dans le muscle circule dans l'organisme et est capable de gagner en faible quantité le système nerveux central où il va s'accumuler », a indiqué Romain Gherardi, un spécialiste des maladies neuromusculaires à l'hôpital Henri Mondor de Créteil, au cours d'une conférence de presse.

Des vaccins qui causent des myofasciites à macrophages ?
Les travaux menés depuis la fin des années 1990 par Romain Gherardi ont permis d'identifier une nouvelle pathologie, la myofasciite à macrophages, une inflammation grave des muscles qui se traduit par des douleurs musculaires et articulaires et une forte fatigue, chez des personnes génétiquement prédisposées.

Les symptômes, étudiés chez 585 adultes, apparaissent en moyenne 11 mois après l’inoculation du vaccin, selon Romain Gherardi. Il estime qu'ils pourraient toucher jusqu'à 5 % de la population, alors même que le nombre de vaccins recommandés ne cesse d'augmenter, avec près de 200 produits en développement.


Dans le cas de la myofasciite à macrophages, dont on suspecte les hydroxydes d'aluminium d'être à l'origine, les macrophages, ces cellules du système immunitaire à l'image, s'infiltrent dans le tissu musculaire alors qu'elles n'ont pas à y être. Cela entraîne fatigue, fièvre ou troubles neurologiques. © Obli, Wikipédia, cc by sa 2.0

Mais l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé le mois dernier qu'elle ne financerait pas la poursuite de ses travaux sur les adjuvants à l'aluminium, suscitant notamment une vive émotion auprès de l'association de malades atteints de myofasciite à macrophages (E3M).

Les recherches de Romain Gherardi ne font pas l'unanimité. Certains experts relèvent qu'aucune relation de cause à effet n'a encore été démontrée, d’autres considèrent que les soupçons qui planent sur les sels d'aluminium sont suffisamment graves.

Un moratoire contre les vaccins aux sels d’aluminium ?
« Il y a un manque de connaissance sur l'aluminium », a reconnu au cours de la conférence de presse Christopher Exley, un biochimiste britannique qui travaille sur l'aluminium depuis plus de 20 ans. On ne sait pas aujourd'hui, souligne-t-il, ce que peut provoquer « une exposition lente et consistante à l'aluminium pendant des années » et « on peut se demander » si des maladies neurologiques auto-immunes comme la sclérose en plaques ne seraient pas, elles aussi, liées à l'aluminium.

En attendant des recherches plus poussées, la députée européenne Michèle Rivasi (EELV) a réclamé un moratoire sur tous les vaccins contenant de l'aluminium, comme l'avait déjà fait en mars dernier un groupe d'études de l'Assemblée nationale, en application du principe de précaution.

L'Académie nationale de médecine avait reconnu en juin que de l'aluminium pouvait pénétrer dans le cerveau mais s'était déclarée hostile à tout moratoire, estimant que celui-ci rendrait impossible la majorité des vaccinations alors que des solutions de rechange ne pourraient être prêtes que dans 5 ou 10 ans.

André Cicolella, président du Réseau environnent santé (RES), a dénoncé lundi la « position obscurantiste » des autorités sanitaires qui tendent à « marginaliser les experts ».

« Tant que les agences gouvernementales ne convaincront pas la population que tout est mis en œuvre pour explorer toutes les pistes, tous les signaux d'alarme, la population votera avec ses pieds et ira de moins en moins se faire vacciner » a regretté Romain Gherardi.

Source : futura-sciences

Commentaires