SO SHOCKING ! – Quand le Parlement britannique passe son temps sur des sites pornographiques



Le Parlement britannique avait été mis en cause dans une affaire similaire en février 2013. 3ric15/CC-BY-SA 2.0

Le très solennel et sérieux Parlement britannique semble être friand de pornographie. L'année dernière, quelque 300 000 tentatives de connexion à des sites pornographiques ont été faites depuis le réseau Internet de l'institution, rapporte le Huffington Post, qui a eu accès à ces données.


Pour autant, rien n'indique que ces sont les parlementaires qui sont à l'origine de ces tentatives. Car, comme le rappelle la BBC, plus de 5 000 personnes travaillent au palais de Westminster, où siègent la Chambre des communes et la Chambre des lords.

La fréquentation des sites pornographiques depuis le réseau parlementaire varie beaucoup selon les mois. Chute des températures, congé d'un salarié peu occupé ? En novembre 2012, près de 115 000 tentatives de connexion ont eu lieu, contre environ 18 000 en mai 2013.

"Nous ne considérons pas que ces données fournissent une représentation exacte du nombre de recherches déterminées faites par les utilisateurs du réseau", a affirmé à la BCC l'un des porte-parole de la Chambre basse.

Le phénomène pourrait en effet s'expliquer par les nombreuses fenêtres ouvertes automatiquement par ces sites, générant des accès fictifs, rapporte la BBC.

Toutefois, ces révélations surviennent quelques mois après une affaire semblable, dévoilée par le Mail on Sunday. En février 2013, le journal démontrait que le réseau Internet du Parlement s'était connecté 52 000 fois en l'espace de sept mois à Out of Town Affairs, un site qui s'adresse aux maris adultères, particulièrement prisé des membres du Parlement qui souhaitent s'acoquiner.


En juillet, le premier ministre, David Cameron, avait annoncé que les opérateurs bloqueraient l'accès aux sites pornographiques chez l'ensemble des foyers britanniques, exception faite des personnes qui demanderaient expressément à y avoir accès. Une mesure qualifiée de "ridicule" par le conseiller du premier ministre, Jimmy Wales, également cofondateur de Wikipedia.

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