Bourdin se fait rembarrer par sa femme


BOURDE – Quand Bourdin se fait rembarrer par sa femme à l’antenne

Lundi matin, le présentateur de RMC Jean-Jacques Bourdin revenait dans son émission "Bourdin & Co" sur les attentats de dimanche et du matin même à Volgograd (ex-Stalingrad), perpétrés à presqu'un mois de l'ouverture des Jeux olympiques de Sotchi, et qui ont coûté la vie à une trentaine de personnes.
Pour analyser la situation, le journaliste a contacté en direct une spécialiste de la Russie, la grande reporter Anne Nivat… qui se trouve être son épouse. Point sur lequel il a été tout de suite très transparent : "Je tutoie, parce qu'Anne Nivat, c'est ma femme, il faut le savoir", comme le rapporte le site du Midi libre.



Ecouter la séquence à partir de 31' :
Tout en la questionnant, il annonce : "On a retrouvé, apparemment décapitée, la tête de la kamikaze" responsable du premier attentat. Il se fait alors recadrer par la journaliste : "Enfin, la kamikaze, ça c'est toi qui le dis, parce que personne n'en sait rien ! Là, tu répètes la dépêche AFP qui, elle, répète la propagande du gouvernement russe !, lance Anne Nivat à son mari. Nous n'avons pas pour le moment d'autre information que celle-là (…) On n'en sait rien ! Il y aurait également un homme, qui aurait été son complice (...) Ce qui est important, ce n'est pas de savoir si c'est une femme, un homme, etc., c'est le fait que ces attentats abominables soient possibles aujourd'hui en Russie, une Russie qui est prétendument contrôlée (...) par un homme qui est Vladimir Poutine. Donc ça, c'est un affront direct, total, envers le président Poutine qui, j'en suis sûre, va réagir de façon extrêmement violente."

Une remontrance que le pugnace Jean-Jacques Bourdin a simplement accueillie d'un "Ah bon, ben d'accord…".

Lorsqu'il relance la discussion : "Tout le monde a dit : 'On ne parlait plus du Caucase, en disant 'c'est réglé', mais rien n'est réglé dans le Caucase...", elle ne ménage pas, cette fois encore, son interlocuteur de mari : "Non, mais on ne parlait plus du Caucase parce que les médias ont choisi de parler d'autre chose, par exemple de Dieudonné ce matin, puisque j'ai entendu l'antenne ! (...) Ça n'est pas parce qu'on ne parlait plus du Caucase, que dans le Caucase, tout était réglé. Ça, c'était effectivement de la propagande qui vient du gouvernement russe pour faire croire que tout est réglé."

L'intervieweur aguerri n'en prendra absolument pas ombrage : "Merci Anne Nivat, merci à toi."

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