Gaza, Russie, Ukraine : le gaz dans le viseur de l'état sioniste !


Voici une confirmation de ce que nous avancions dans notre précédent article : Ukraine/Russie/Gaz : Rothschild et Israël derrière le conflit gazier et pétrolier ?
Les vraies raisons des crimes commis en Palestine, en Ukraine et contre la Russie !
Gaza, le gaz dans le viseur

Url de l'article:

Pour comprendre quelle est une des raisons de l’'attaque israélienne contre Gaza il faut aller en profondeur, exactement à 600 mètres sous le niveau de la mer, à 30 Km au large de ses côtes. Là, dans les eaux territoriales palestiniennes, se trouve un gros gisement de gaz naturel, Gaza Marine, estimé à 30 milliards de mètres cubes d'’une valeur de milliards de dollars. D'’autres gisements de gaz et pétrole, selon une carte établie par la U.S. Geological Survey (agence gouvernementale étasunienne), se trouvent en terre ferme à Gaza et en Cisjordanie.

En 1999, avec un accord signé par Yasser Arafat, l’'Autorité Palestinienne confie l’'exploitation de Gaza Marine à un consortium formé de British Group et Consolidated Contractors (compagnie privée palestinienne), avec respectivement 60% et 30% des actions, dans lequel le Fonds d'’investissement de l'’Autorité Palestinienne a un pourcentage de 10%. Deux puits sont creusés, Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2. Mais ils n'’entrent jamais en fonction, car bloqués par Israël , qui veut tout le gaz à des prix cassés.

Par l’'intermédiaire de l’'ex Premier ministre Tony Blair, envoyé du « Quartet pour le Moyen Orient », est préparé un accord avec Israël qui enlève aux Palestiniens les trois quarts des futurs revenus du gaz, en versant la part qui leur revient sur un compte international contrôlé par Washington et Londres. 
Mais, immédiatement après avoir gagné les élections de 2006, le Hamas refuse l’'accord, en le qualifiant de vol, et demande sa renégociation. En 2007, l’'actuel ministre israélien de la Défense, Moshe Ya’alon indique que «le gaz ne peut pas être extrait sans une opération militaire qui éradique le contrôle du Hamas à Gaza ».
  • En 2008, Israël lance l’'opération « Plomb durci » contre Gaza.
  • En septembre 2012 l’'Autorité Palestinienne annonce que, malgré l’'opposition du Hamas, elle a repris les négociations sur le gaz avec Israël.
  • Deux mois après, l’'admission de la Palestine à l’'ONU en tant "qu’'Etat observateur non membre » renforce la position de l’'Autorité palestinienne dans les négociations. Gaza Marine reste cependant bloqué, empêchant les Palestiniens d’'exploiter la richesse naturelle dont ils disposent. En ce point l’'Autorité palestinienne prend une autre voie.
  • Le 23 janvier 2O14, lors de la rencontre du président palestinien Abbas avec le président russe Poutine, est discutée la possibilité de confier au russe Gazprom l’'exploitation du gisement de gaz dans les eaux de Gaza. C’est l’'agence Itar-Tass qui l’'annonce, en soulignant que Russie et Palestine entendent renforcer la coopération dans le secteur énergétique. Dans ce cadre, en plus de l'exploitation du gisement de gaz, on prévoit celle d’'un gisement pétrolifère dans les environs de la ville palestinienne de Ramallah en Cisjordanie.

Dans la même zone, la société russe Technopromexport est prête à participer à la construction d’'un site thermoélectrique d’'une puissance de 200 MW. La formation du nouveau gouvernement palestinien d’'unité nationale, le 2 juin 2014, renforce la possibilité que l’'accord entre Palestine et Russie parvienne à bon port.

  • Dix jours après, le 12 juin, survient l’'enlèvement des trois jeunes Israéliens, qui sont retrouvés tués le 30 juin : le ponctuel casus belli qui amorce l’'opération « Barrière protectrice » contre Gaza. Opération qui entre dans la stratégie de Tel Aviv, visant à s’'approprier aussi des réserves énergétiques de l’'entier Bassin du Levant, réserves palestiniennes, libanaises et syriennes comprises, et dans celle de Washington qui, en soutenant Israël, vise le contrôle de tout le Moyen Orient, en empêchant que la Russie ne réacquière une influence dans la région.
Un mélange explosif, dont les victimes sont une fois de plus les Palestiniens.

Manlio Dinucci
Edition de mardi 15 juillet 2014 de il manifesto
Traduit de l’italien par Maie-Ange Patrizio
 Copyright © 2014 Mondialisation.ca




Commentaires

  1. Anonyme17.7.14

    Ce qui se passe en Ukraine et à Gaza nous rappelle déjà bien des choses et n’aura pas de limites tant que les peuples se tairont, sauf que si on se tait on sera très rapidement inclus dans le lot des malchanceux qui n’ont rien fait pour éviter de l’être. Quelqu’un a fermement exprimé ceci par ces lignes qui aideront notre réflexion :

    « Aucune loi ne fonctionne. Que celle du plus fort par chantage. La Paix ne viendra que dans l’acte de tous, d’unité et de Volonté d’appliquer la Juste Loi.

    Ce ne sont pas des actes de bravoure isolés comme les manifestations pour Gaza qui suffisent et qui vont faire pression, mais l’unité du Peuple tout entier pour l’application de la Loi d’Amour.

    Non. Il faut coordonner le refus de toutes les ignominies en un vaste réseau solidaire. C’est à ce prix que le Peuple Français vaincra.

    De sa victoire : il ouvre les portes à la victoire de l’Europe et du monde. Son rôle est crucial.

    C’est à lui, le Peuple de France, à montrer l’exemple de sa solidarité indéfectible devant l’adversité et le pourrissement des Valeurs qui ont fait la France et qui doivent à nouveau se révéler à tous.

    Après il sera beaucoup plus facile d’œuvrer pour la Paix mondiale, en Ukraine et à Gaza.

    Le Peuple d’Ukraine n’a pas fini de souffrir : il n’a plus rien. Qui lui viendra en aide ?

    Il n’y a pas à attendre un jour de plus, mais à agir pour le Bien tout de suite ou les milliers de morts, les millions de déplacés, puis les millions de morts n’auront servi à rien qu’à servir tous ceux qui sont prêts à tout pour faire valoir leur objectif égoïste. »

    Je me souviens aussi du message de Martin Niemöller « Quand ils sont venus chercher les autres, Je n´ai pas protesté, Je n´étais pas des leurs. Puis ils sont venus me chercher, Et il ne restait personne pour protester». Aujourd’hui ce sont les Gazaouis et les Ukrainiens qui sont « les autres », ceux que la France doit secourir ! Enfin, il me semble.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire