Le « Compagnon du boulanger »100.000 baguettes vendues



Les différentes versions du Compagnon du boulanger permettent de le placer en zone rurale comme en milieu urbain.

Deux entrepreneurs lorrains, Jean-Pierre Ferrante et Bruno François, dirigeants de Technotol, Tecnolak et Tech RTS, ont lancer un concept nouveau : un « four à distribution automatique » capable de livrer une baguette artisanale fraîche 24h sur 24.






Un terminal de paiement, une fente pour glisser une pièce de monnaie, et une petite trappe pour récupérer sa baguette : pour le consommateur, pas moyen de se tromper face au « Compagnon du boulanger », le « four à distribution automatique » mis au point par la société Elodys. Derrière les parois en inox de la machine, se dissimulent plus de 2 ans de recherche et développement : un groupe froid maintenu à 4ºC pour stocker de 110 à 240 baguettes « blanches », c'est-à-dire pas encore cuites, un four et un automate pour enregistrer le paiement et procéder à la distribution. « C'est le boulanger qui détermine le prix de la baguette, mais aussi le niveau de fraîcheur souhaité, c'est-à-dire le temps que peuvent passer les baguettes dans le compartiment de distribution avant d'être livrées fraîches et croustillantes au consommateur », précise Carole Ruhland, directrice commerciale d'Elodys. Chaque implantation sera précédée d'une étude de marché visant à anticiper les pics de consommation. « Il est par exemple possible d'indiquer à la machine de maintenir 10 baguettes en stock entre 7 h et 11 h », détaille Carole Ruhland. Au final, le consommateur doit pouvoir être livré en moins de dix secondes, 24h sur 24.

Pas de compromis sur la qualité
Le premier Compagnon du boulanger a été installé en 2013 sur la zone Eiffel Energie de Pompey afin d'être testé par les salariés de la zone. Il sera à disposition du public dès la rentrée 2013 sur le parking du Restaurant du parc de la zone, et sera alimenté par la Maison Braquehais, un boulanger basé à Frouard. « Nous avons travaillé avec un réseau de neuf boulangers lorrains, avec un cahier des charges simple : obtenir la même baguette dans notre distributeur et dans leur four traditionnel », précise Carole Ruhland, directrice commerciale d'Elodys. Imaginé, conçu et développé sur la zone Eiffel de Pompey, le Compagnon du boulanger sera produit en Meuse. La société, installée provisoirement dans les locaux du Carep, a déménagé le 1er juillet vers la Meuse. « Quand nous avons cherché un site pour produire nos machines, nous avons réfléchi à l'échelle de la Lorraine. Nous sommes déjà implantés dans les Vosges, en Meurthe-et-Moselle, pourquoi pas en Meuse ? », raconte Jean-Pierre Ferrante, qui confesse facilement s'être laissé convaincre par son directeur général, Bruno François, Meusien d'origine. D'autant que dans le bassin de Commercy, lourdement touché par les restructurations militaires, « les élus ont véritablement agi comme des facilitateurs », souligne Carole Ruhland. Le Compagnon du boulanger sera donc assemblé à Void-Vacon, à partir des pièces usinées par Technotol et Tecnolak, dans un bâtiment qui nécessitera un investissement de 1M€ en 2014. Dans les trois ans, Elodys va créer une cinquantaine d'emplois en Meuse.

Différents positionnements
Dans un environnement urbain, un boulanger pourra alimenter la machine pour continuer à servir sa clientèle et engranger du chiffre d'affaires en dehors des heures d'ouvertures, mais le Compagnon du boulanger prend tout son sens en milieu rural : « Dans une petite commune où le nombre d'habitants n'est plus suffisant pour permettre à un boulanger de faire tourner son entreprise, notre « four à distribution automatique » permet d'élargir une zone de chalandise sans pour autant assurer une tournée longue et pas forcément rentable », précise Carole Ruhland. A l'achat ou en location, dans un partenariat financier entre la commune et un boulanger, la société Elodys a imaginé toutes les solutions pour favoriser les installations. D'autant que le tarif du Compagnon du boulanger reste très compétitif. Le développement de la société Elodys devra aller de pair avec un réseau de maintenance : « Notre développement sera concentrique, de manière à installer d'abord des machines en Lorraine et à monter un réseau de maintenance en parallèle. Nous voulons apporter un service au boulanger, il ne s'agit pas en plus de lui demander de devenir mécanicien ». D'ici à la fin de l'année 2013, Elodys compte installer 40 machines en Lorraine. À la fin de cette année, 1 M€ aura été dépensés en R & D pour le Compagnon du boulanger.

Commentaires

  1. Anonyme24.7.14

    Sa a l'air bien tous ça mais on se dirige de plus en plus vers la bouffe automatique ....les gens vont s'y habituer et puis un jour la bouffe en boîte dénaturé pour tous le monde avec nano OGM insecte additfifs et médicaments dans tous les plats .

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  2. Anonyme25.7.14

    Essayons de refaire du vrai pain avec de la vraie farine, pas avec du blé modifié (qui contient en trop grande quantité du gluten) et qui devient dans le ventre de la vrai colle et qui entraîne tant d'allergies !

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