Limoges : un commissaire de police se suicide avec son arme



Le directeur adjoint de la police judiciaire de Limoges, âgé de 44 ans, s'est donné la mort avec son arme de service dans la nuit de mercredi à jeudi au cœur des locaux de la PJ. Selon le quotidien Le Populaire du Centre, il travaillait sur une mission de la police judiciaire dans le cadre de l'affaire Charlie Hebdo.

La police est à nouveau touchée par le suicide de l'un de ses fonctionnaires. Le directeur adjoint de la police judiciaire (SRPJ) de Limoges (Haute-Vienne), âgé de 44 ans, s'est donné la mort avec son arme de service dans la nuit de mercredi à jeudi alors qu'il se trouvait encore dans les locaux de la SRPJ.

Selon le quotidien Le Populaire du Centre, il travaillait sur une mission de la police judiciaire dans le cadre de l'affaire Charlie Hebdo, sans pour autant qu'un lien puisse être établi entre cette mission et les causes de son suicide. Une chose est sûre, c'est un nouveau drame pour les effectifs de la police, qui a déjà perdu deux personnes dans l'attaque de Charlie Hebdo mercredi matin

A Limoges, les policiers sont d'autant plus choqués qu'il y a un peu plus d'un an, en novembre 2013, le numéro 3 du SRPJ s'était donné la mort dans des circonstances similaires, avec son arme et à l'hôtel de police. C'était son collègue, décédé dans la nuit de mercredi à jeudi, qui avait découvert son corps. Le parquet avait indiqué, dans le cas du suicide de 2013, que le policier avait laissé une lettre à l'attention de sa famille dans laquelle il exprimait des «raisons personnelles» l'ayant conduit à ce geste.

Originaire de Limoges, le policier décédé dans la nuit de mercredi à jeudi avait d'abord exercé à Versailles (Yvelines). Nommé commissaire en 2007, il avait exercé le poste de chef de la sûreté départementale de Haute-Vienne. Après un passage dans la Manche de 2010 à 2012, il était revenu à Limoges, cette fois en tant que numéro 2 de la PJ.

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