Il sera décapité et crucifié à cause d'une manif en Arabie saoudite



La famille d'Ali Mohammed al-Nimr ainsi que plusieurs ONG et les médias essayent désespérément d'empêcher son exécution atroce. Son crime? Avoir participé à une manifestation anti-régime en Arabie saoudite en 2012.

(Riyad est à la tête du Conseil des droits de l'Homme à l'ONU)




Musulman chiite dans un pays où le sunnisme est religion d'Etat, Ali Mohammed al-Nimr a eu le malheur de participer à une manifestation anti-régime. C'était en 2012 et il n'avait que 17 ans à l'époque.

Le "neveu de l'un des plus fervents opposants au régime" (selon Le Figaro) a été condamné à mort le 27 mai 2014: une décapitation suivie d'une crucifixion. Son appel vient d'être rejeté.

Il peut être exécuté "à tout moment"
Les ONG accusent la justice saoudienne de ne pas lui avoir accordé un procès en bonne et due forme. "La cour semble avoir fondé sa décision sur des aveux qui, selon Ali Al-Nimr, lui ont été extorqués sous la torture et au moyen d'autres formes de mauvais traitements", affirme Amnesty International.

Ali Mohammed al-Nimr peut désormais être exécuté "à tout moment", d'après l'ONG britannique Reprieve, sans même que sa famille ne soit mise au courant.

Du soutien sur les réseaux sociaux
"Si sa sentence est mise à exécution, le garçon sera décapité puis son corps attaché à une croix où il sera laissé pourrir", prévient International Business Times.

Cette nouvelle a fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Une page de soutien a été créée sur Facebook. Sur Twitter, le hashtag #FreeNimr est largement partagé. Il se pourrait que son exécution publique soit prévue le 24 septembre.

Source : http://www.7sur7.be

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