Un dirigeant de la banque HSBC arrêté à New York


Les autorités américaines ont arrêté un dirigeant de la banque HSBC qu'elles accusent de manipulation des marchés de change, a indiqué mercredi à l'AFP une source proche du dossier.
Mark Johnson, responsable Monde du courtage des devises de la banque britannique, a été arrêté mardi soir à l'aéroport de New York-John F. Kennedy par la police fédérale (FBI), a précisé cette source sous couvert de l'anonymat, confirmant des informations de la presse américaine.



Il devrait être présenté à un juge fédéral devant un tribunal de Brooklyn (New York) mercredi.

Mark Johnson, qui est basé à Londres, est le premier individu arrêté dans l'affaire de manipulations présumées des marchés des devises sur laquelle enquêtent des régulateurs sur différents continents depuis au moins trois ans.

Le Département de la Justice (DoJ) l'accuse de fraude, selon la source.

Il se serait entendu avec Stuart Scott, ancien responsable Europe des devises de HSBC, également mis en cause, pour placer pour leur propre compte un ordre leur ayant rapporté 3 millions de dollars. Les deux traders étaient au courant qu'un client de la banque, une compagnie énergétique, voulait effectuer une transaction entre des dollars et des livres sterling après la vente d'une filiale en Inde, affirme la source.

Contactés par l'AFP, ni la banque HSBC ni le DOJ n'ont fait de commentaires.

Six grandes banques américaines (Citigroup, JPMorgan Chase et Bank of America), britanniques (Barclays et Royal Bank of Scotland) et suisse (UBS) ont déjà écopé d'une série de pénalités infligées par les autorités américaines et britanniques en novembre 2014 et mai 2015, représentant un total de près de 10 milliards de dollars, pour leur rôle dans cette affaire. Aucun individu n'avait encore été écroué.

En août dernier, ces six banques ont conclu, aux côtés de trois autres établissements (la française BNP Paribas, l'américaine Goldman Sachs et la britannique HSBC), un accord de plus de deux milliards de dollars avec des investisseurs s'estimant lésés.

Les régulateurs reprochent aux cambistes de ces grands établissements d'avoir utilisé des forums de discussion sur internet et des messageries instantanées pour se concerter de façon indue afin d'infléchir un taux de référence du marché des changes.

Le marché des changes représente une gigantesque bourse mondiale qui voit transiter l'équivalent de 5.300 milliards de dollars de transactions par jour, dont 40% via la City de Londres. Toute entorse à la règle porte potentiellement sur des sommes faramineuses. 

Source : http://www.7sur7.be/

Commentaires

  1. Anonyme22.7.16

    et tous les pédophiles francs maçons voyous présidents de toutes nos grandes banques c'est pour quand ?

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