BLUE BEAM ?
Anguillesousroche
SpaceVR a signé un accord de lancement pour envoyer son
satellite de réalité virtuelle à la Station spatiale internationale en
utilisant une fusée Falcon 9 de SpaceX en 2017.
La petite start-up a
contracté NanoRacks (une entreprise qui dirige le laboratoire commercial
à bord de la Station spatiale internationale) pour préparer Overview 1,
une double caméra sur un CubSat (un format de nano-satellites) de
SpaceVR, pour une mise en orbite basse de la Terre en utilisant CubeSat Deployer de NanoRacks. Overview 1 se
dirigera vers l’ISS à l’intérieur de l’une des capsules cargo Dragon de
SpaceX au cours de la mission de ravitaillement CRS-12, qui devrait
débuter l’été prochain.
SpaceVR a décollé comme start-up en 2015. À l’époque, le plan était
d’envoyer une plate-forme de 12 caméras à l’ISS qui seraient capable de
tirer des images 3D à 360 degrés. Mais la campagne de financement est
tombée si loin de l’objectif de 500.000 dollars que SpaceVR a annulé le
projet après environ un mois. Ses objectifs ont été revus et la
compagnie a essayé de nouveau, en se fixant un objectif plus modeste de
100.000 dollars. Puis, au mois d’avril, la société a annoncé qu’elle
avait reçu un investissement de 1,25 million de dollars. SpaceVR a dit
que l’argent sera utilisé en vue d’intégrer deux caméras dans un petit
CubSat qui orbitera indépendamment de la Terre, ce qui en fait ce que
SpaceVR appelle le
« premier satellite de réalité virtuelle au monde ».
« Nous avons une radio, nous avons un système de contrôle
d’attitude, nous avons des roues à réaction et des gyroscopes qui
maintiennent la stabilité, et nous avons un logiciel de contrôleur de
vol qui indique au satellite quoi faire et quand », a déclaré le PDG de SpaceVR Ryan Holmes à The Verge en avril. SpaceVR aura un contrôle total sur
Overview 1 une fois qu’il sera éjecté du
CubeSat Deployer
sur l’ISS. La société prendra les images des caméras et assemblera le
tout dans une sphère à 360 degrés, avec une diffusion en directe qui est
le but ultime de l’entreprise.
SpaceVR veut vendre des abonnements pour cette séquence, qui
« plongera quelqu’un dans l’espace comme s’il flottait à l’extérieur », selon Holmes. Avec l’accord de lancement en place, la société semble être enfin prête à tenir cette promesse.
Source : The Verge
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